Il y a encore à peine 17 jours, les informations sur le coronavirus étaient omniprésentes sur les médias et les épidémiologistes sur les plateaux télé se succédaient pour discuter entre autres des éventuelles nouvelles souches qui pourraient apparaitre. Affaiblis par la peur de la COVID et notre réadaptation, nous espérions un retour à une vie plus normale.

Du jour au lendemain, les spécialistes en guerre ont remplacé les épidémiologistes, passant au second plan le coronavirus. Nous vivons et allons certainement vivre des semaines, voire des mois, submergés par les informations autour de l’Ukraine et de Poutine.

Même la nouvelle de la suppression du pass vaccinal par rapport aux événements en Ukraine ne nous a pas impressionnés. Elle a été annoncée et immédiatement dissoute parmi les nouvelles sanctions, les hostilités, les troubles économiques à venir et la menace nucléaire …. Au vu de la situation, il faudra patienter avant de pouvoir se réjouir.

Sur le front de la Covid, des changements de situation sont à craindre également et les autorités devront évaluer périodiquement la situation épidémique et recommander, en fonction de la situation, le retour des restrictions. La pandémie n’est pas terminée, comme l’ont récemment rappelé le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres et le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.  On peut s’attendre à ce que le coronavirus continue de circuler.

Pandémie ou Guerre : il parait que l’homme s’adapte à tout. Certains assurent que le bien finit toujours par triompher. D’autres en doutent. Mais est-ce la fin des illusions de l’Occident, jusqu’ici protégé par le rêve de la démocratie en marche ?

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