La batterie de votre téléphone est à plat et vous ne pouvez pas montrer votre pass vaccinal ? Pas de panique la puce le contenant est toujours avec vous …. puisqu’elle est implantée sous votre peau. C’est ce qu’on appelle avoir la technologie dans la peau !

En Suède, pays où les micropuces sont apparues depuis longtemps, cette pratique est de plus en plus populaire. Ces implants peuvent transmettre diverses informations et vous pouvez faire beaucoup de choses avec, comme acheter un café d’un geste de la main ou l’utiliser comme clef ou badge pour aller travailler ou à la salle de gym.

Selon Moa Petersen, chercheur en cultures numériques, environ 6 000 personnes dans ce pays ont déjà une puce sous-cutanée et pas forcément pour avoir le pass vaccinal mais pour une raison ou une autre.

Contrairement à la plupart des autres pays, où le Coronavirus a été combattu par des quarantaines strictes, les autorités suédoises ont choisi une autre voie. Pendant longtemps, les mesures restrictives y ont été beaucoup plus douces que chez leurs voisins.

Face à l’augmentation du nombre de cas, même la Suède a dû renforcer ses mesures en rendant par exemple certains lieux accessibles que sur présentation du pass vaccinal.

Dans ce contexte, le nombre de personnes prêtes à se faire implanter une puce électronique avec le passeport vaccinal a augmenté en Suède.

Développée par la société Epicenter, la puce n’est pas plus grosse qu’un grain de riz et est implantée sous la peau à l’aide d’une seringue, sous anesthésie. Elle est, selon les concepteurs, sans danger pour le corps et peut être retirée, si nécessaire.

Ces puces utilisent des technologies similaires à celles des cartes de crédit pour les paiements sans contact ou les téléphones portables. Les implants contiennent des informations qui peuvent être lues par d’autres dispositifs. Les données sont lues à courte distance et les informations sont transmises par des ondes électromagnétiques.

Les utilisateurs reconnaissent que c’est très pratique : plus besoin de sortir sa carte, ses clés ou son smartphone. Mais à quel prix ? Il est légitime de se poser des questions de sécurité en cas de piratage, des questions éthiques pour savoir qui a accès à nos données de santé et comment sont-elles stockées ou encore quels sont les effets à long terme de ces corps étrangers sur le corps humain.

La même chose se produira-t-elle dans d’autres pays ? En France ? Stephen Northam, directeur de la société britannique d’implants humains BioTeq, en est convaincu. « D’ici 10 à 15 ans, les personnes munies d’une puce électronique feront partie du quotidien », affirme-t-il.

S’agirait-il peut-être de la micropuce sous-cutanée pour remplacer l’équivalent de notre carte vitale ou nos mots de passe ?

Affaire à suivre…

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